Les 3
Paroisses de la vallée
St J.
M. Vianney, St Marc Jaumegarde, St Etienne de Vauvenargues
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LE PETIT ROC
94,
avenue Fontenaille
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Accueil :
samedi de 10h à 12h
les3paroissesdelavallee@gmail.com
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Père
Desplanches : 04 42 23 13 46
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N° 677 NOVEMBRE 2018
Tous saints !
Il est toujours bon de relire de
temps en temps, quelques passages du Concile Vatican II. Ce texte reste une
boussole pour l’Eglise de notre temps.
Au n° 4 de la constitution sur
l’Eglise (Lumen Gentium), on peut
lire : « le jour de Pentecôte, l’Esprit Saint fut envoyé qui devait sanctifier
l’Eglise en permanence et procurer ainsi aux croyants, par le Christ, dans
l’unique Esprit, l’accès auprès du Père…L’Esprit habite dans l’Eglise et dans
le cœur des fidèles comme dans un temple ; en eux, il parle et atteste leur
condition de Fils de Dieu par adoption… Par la vertu de l’Evangile, il rajeunit
l’Eglise et il la renouvelle sans cesse, l’acheminant à l’union parfaite avec
son époux. »
Qu’il
nous est bon de relire ces lignes riches de foi et de joie !
La fête de Toussaint, le 1er
novembre, c’est la fête de l’Eglise. Trop souvent, nous parlons de l’Eglise
comme structure, avec ses limites, ses péchés, ses lenteurs… Toute institution
se heurte à l’insatisfaction. Mais nous ne pouvons pas en rester à cette vision
simplement humaine du mystère qu’est l’Eglise. Mystère car source inépuisable
de découvertes intérieures.
L’Eglise n’est pas sainte de la
sainteté de ses membres, la terrible actualité nous le rappelle. L’Eglise est
sainte parce que l’Esprit de Dieu l’habite, la nourrit, la fait vivre et
grandir. Nous l’aimons, non parce qu’elle est sympathique, parfaite et
répondant à toutes nos attentes, nous l’aimons parce qu’elle est le corps
mystique du Christ. Nous l’aimons comme une mère qui nous apprend à connaitre
Dieu, à comprendre qui nous sommes et quel est le but de notre vie : être saint
comme Dieu est saint.
Il ne s’agit pas d’être parfait.
Le saint n’est pas un homme parfait. Le saint, c’est celui qui a consenti à
accueillir l’Esprit reçu à son baptême et qui a collaboré à son action dans sa
vie quotidienne. Il se laisse conduire par l’Esprit Saint qui brûle en lui.
Alors, toutes les puissances de son être s’épanouissent. Il goûte sur la terre,
le bonheur du ciel. Il sème sur ses pas la joie de l’Evangile.
Alors, chers amis, ne laissons
pas passer cette chance de fêter notre famille spirituelle le 1er novembre.
Partageons la joie de l’Esprit Saint dans l’Eglise et laissons-nous transformer
par cette joie.
Ne serait-ce pas là le beau
cadeau que nous pourrions faire à ce monde ?
Père Michel Desplanches